Évolution sur vingt ans des performances des élèves de terminale S en mathématiques et en physique

Publié le par Dom

Notes d'information de la DEPP :

Source (avec résumé et compléments)
Résumé :
" En mai 2015, 4 000 élèves de terminale S ont participé aux épreuves de mathématiques de l’étude TIMSS Advanced, ainsi que des élèves ciblés dans huit autres pays comme se destinant à des carrières scientifiques. Ces élèves représentent 21,5 % d’une classe d’âge en France (contre environ 10 % aux États-Unis ou en Russie). En mathématiques, le score de la France est en baisse depuis 1995. Ainsi, la France affiche une performance intermédiaire en 2015, sauf pour les élèves de terminale S ayant choisi la spécialité Mathématiques et ceux souhaitant intégrer une classe préparatoire aux grandes écoles scientifique, qui affichent de très bonnes performances. Cette plus grande hétérogénéité de la filière, constituée d’élèves ayant une véritable vocation scientifique et d’élèves ayant moins d’appétence pour les mathématiques, ainsi que des programmes scolaires moins en phase avec les items de l’évaluation (seulement 60 % du programme de terminale S est couvert), sont autant de facteurs à prendre en compte pour tenter d’expliquer la baisse.

Source (avec résumé et compléments) :
"En mai 2015, 4 000 élèves de terminale S ont participé aux épreuves de physique de l’étude TIMSS Advanced, ainsi que des élèves ciblés dans huit autres pays comme suivant un enseignement avancé de physique à la fin du secondaire. Ces élèves représentent 21,5 % d’une classe d’âge en France, c’est la population la plus importante en proportion (contre environ 5 % aux États-Unis ou en Russie). En physique, la France se situe dans le dernier groupe du classement, en baisse par rapport à 1995 mais avec des résultats très contrastés suivant le domaine cognitif considéré.
Les élèves déclarant vouloir poursuivre leurs études dans le domaine de la physique, ou vouloir faire une CPGE scientifique affichent de meilleures performances et rejoignent les performances du groupe médian. Cette plus grande hétérogénéité de la filière, constituée d’élèves ayant une véritable vocation scientifique et d’élèves ayant moins d’appétence pour les mathématiques, ainsi que des programmes scolaires moins en phase avec les items de l’évaluation sont autant de facteurs à prendre en compte pour tenter d’expliquer ce classement."

Voir aussi le site "TIMSS & PIRLS" (en anglais) :

Et cet article du journal Le Monde :

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article